1. Livre

Nausicaä de la vallée du vent aux éditions Glénat de Hayao Miyazaki.

C’est un manga japonais traduit en français paru en 1983/84.

2. Traduction

Je ne connais pas l’originale en japonais, mais cette traduction française a été faite dans un registre situé entre le language courant et soutenu.

En 2025, cela augmente la distance entre le lecteur et les personnages, mais ceci devait moins être le cas à la date de sortie en France, et dans la version originale.

3. Revue

J’ai vu le film il y a quelques années, et le premier tome est vraiment proche de l’œuvre audiovisuelle, étant donné que le manga fut écrit pour servir de support préalable au film (d’après la couverture intérieur du livre).

Le livre suit Nausicaä dans bien plus de péripéties, et se heurte beaucoup plus à des peuples aux langues inconnues.

Le message de l’histoire reste très similaire à celle du film: le personnage féminin est primordiale au future de l’humanité, et la terre mère se régénère même si l’humain doit en périr. (L’histoire est plus compliquée que ça, avec une observation de l’utilisation de technologies pour changer le monde, et la soif de contrôle des hommes, ainsi que de l’utilisation de la foi pour contrôler le peuple.)

C’est un film qui me tient a cœur, mais le manga souffre de deux points importants :

  • Nausicaä est une « Mary Sue », qui n’évolue que peut: elle possède une intuition forte sur le mystère de la forêt dès le début, qui s’avère vrai; dans un second temps, elle devient littéralement mère d’un dieu-guerrier enfant, et elle dénoue l’intrigue finale en choisissant plus ou moins seule; enfin, elle meure puis revient à la vie plus ou moins deux fois (avec les Omûs et dans le cimetière près de Showa).

  • La fin semble arriver comme un cheveux sur la soupe et le livre se termine avec « pleins d’autres aventures sont à raconter, mais on s’arrête ici ».

4. Score

7/10 avec la nostalgie, mais 6/10 sinon.